Camille Laurens, l‘écriture depuis soi
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Publié-e
2018-08-15
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Rubrique
Articles
Adina Stroia est Graduate Teaching Assistant à King‘s College London. Elle a reçu son doctorat à King‘s College London pour sa thèse intitulée « Narratives of Loss and Mourning in Contemporary French Women‘s Writing: Marie Nimier, Camille Laurens and Annie Ernaux » qui a été financée par le AHRC (Arts and Humanities Research Council). Ayant comme objet l‘expérience de la perte dans l‘écriture féminine contemporaine française, l‘étude formule une théorie du deuil prolongé qui s‘oppose à la sphère pathologique de la mélancolie proposée par Freud et sonde en revanche l‘imaginaire spectral des oeuvres à travers la théorie de la hantologie de Jacques Derrida. Ses recherches actuelles portent sur l‘écriture du soi dans la littérature et le cinéma dans la période contemporaine. Elle s‘intéresse aux récits qui mettent en scène la vieillesse féminine et la fin de vie, plus spécifiquement le deuil de soi. De plus, elle a un vif intérêt pour le développement de « queer studies » en France et interroge de près la question du désir saphique et la question du double. Elle a publié des articles sur Camille Laurens et Marie Nimier, dont le plus récemment « Snapshots of Absence : Photography in Camille Laurens‘s Works » in The Birmingham Journal for Languages and Literature, vol VII et « Polymorphous Perversity in Marie Nimier‘s La Girafe » in Marie Nimier : Absence et Perte (Paris: Éditions Passage(s), 2017). Adina est membre associé du Centre for the Study of Contemporary Women‘s Writing (CCWW) à l‘Institute for Modern Languages and Research.
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