Philippe Vilain ou le parti-pris de la forme

Auteurs-es

  • Benjamin Hoffmann Université Ohio State

Résumé

Le travail critique de Philippe Vilain manifeste une enthousiasmante créativité conceptuelle par sa capacité à saisir les recompositions de la littérature française des vingt dernières années au moyen de termes et de néologismes qu’il prend grand soin à définir et illustrer. Cet article propose une réflexion sur les principaux éléments du langage théorique forgé dans La Littérature sans idéal (2016) et La Passion d’Orphée (2020) afin de contribuer à une définition des thèses vilainiennes au sujet de la production littéraire contemporaine. À l’instar de tout langage, celui que déploient les essais de Philippe Vilain véhicule une série de valeurs sous-jacentes dotées d’un rôle structurant, les plus déterminantes d’entre elles étant la sacralité de la langue et le parti pris de la forme.

Biographie de l'auteur-e

Benjamin Hoffmann, Université Ohio State

Docteur de l’Université Yale, Benjamin Hoffmann est professeur associé et directeur du Centre d’Excellence de l’Université Ohio State. Il est l’auteur de neuf livres publiés en France et aux États-Unis, notamment L’Amérique posthume (Classiques Garnier), Les Paradoxes de la postérité (Minuit), L’île de la Sentinelle et Les Minuscules (Gallimard). Ses recherches ont été soutenues par la Fondation Whiting, la bibliothèque Beinecke de l’Université Yale et le Centre National du livre.

Publié-e

2024-06-24