Effets de résonance entre Adolphe de Benjamin Constant et Le Renoncement de Philippe Vilain

Auteurs-es

  • Aline Mura-Brunel

Résumé

Il s’est agi de montrer dans quelle mesure l’oeuvre de Philippe Vilain, dotée d’une double identité, relève autant de l’autofiction que du roman d’analyse. A ce titre, elle s’inscrit dans la lignée de romans publiés au XIXe siècle, tout en appartenant pleinement au paysage littéraire contemporain.


Dans ce cadre, j’ai choisi d’explorer les effets de résonance entre deux textes en particulier : Adolphe de Benjamin Constant et Le Renoncement de Philippe Vilain – et ce, d’un triple point de vue : les filiations intermittentes, les effets du silence, la force des digressions.


Afin de proposer une perspective plus large, je me suis référée à plusieurs autres romans de Philippe Vilain (tels que Pas son genre, Une idée de l’enfer, L’Étreinte, Un matin d’hiver et Paris l’après-midi) ainsi qu’à ses ouvrages critiques ; et, ce faisant, j’ai tenté d’établir le statut d’une fiction pensive.

Biographie de l'auteur-e

Aline Mura-Brunel

Aline Mura-Brunel est Professeur des Universités retraitée, Agrégée et Docteur ès lettres, HDR. Elle est spécialiste de la littérature française du XIXe siècle (en particulier de Balzac) et de la littérature contemporaine. Auteur de nombreux articles sur des écrivains des XIXe, XXe et XXIe siècles, elle a également publié six essais : Béatrix ou la logique des contraires, (Champion, 1997) ; Silences du roman - Balzac et le romanesque contemporain, (Rodopi, 2004) ; Eloge du lecteur d'aujourd'hui, (Le lavoir Saint-Martin, 2011) ; Des Voix dans la nuit – (Bernard- Marie Koltès), (Le lavoir Saint-Martin, 2015) ; Les Lieux du trouble – (Patrick Modiano), (Le lavoir Saint-Martin, 2017) ; La Voix singulière de Fabrice Humbert, (Unicité, 2020).

Publié-e

2024-06-24