A REPORT ON A CONSERVATION PLANNING PROCESS FOR A TERRESTRIAL AND MARINE BIODIVERSITY CONSERVATION VISION IN NOVA SCOTIA
DOI:
https://doi.org/10.15273/pnsis.v42i2.3611Abstract
In May of 1999, a workshop was held to lay the groundwork for a conservation plan to maintain and restore terrestrial and marine biodiversity. The products of the workshop include vision maps and recommendations for biodiversity conservation in Nova Scotia. The wild lands conservation vision identifies existing protected areas, areas suitable for filling gaps in the representation of natural landscape types, and other areas of significant ecological value. Four types of conservation areas are proposed: 1) core areas, to be managed primarily for ecological processes; 2) connectivity zones between core areas; 3) aquatic/marine zones around islands, headlands, bays, lakes and rivers; and, 4) compatible use zones, which provide a buffer function while allowing for human uses. The wild seas conservation vision includes five conservation categories: 1) marine management units; 2) marine protected areas (MPA‘s) selected with particular attention to the benthic zones (ocean floor); 3) core “no take” zones in areas of unique or sensitive features, species or assemblages; 4) a special management zone for larval retention; and, 5) a “no-dragger” zone to protect fragile deep sea corals.
En mai 1999, on a tenu un atelier visant à préparer le terrain pour un plan de conservation ayant pour but de maintenir et de restaurer la biodiversité terrestre et marine. Les produits de l‘atelier comprennent notamment des cartes et des recommandations en ce qui concerne la conservation de la biodiversité en Nouvelle-Écosse. Le projet de conservation des terres sauvages comprend les zones actuellement protégées, les zones qui permettraient de combler les lacunes dans la représentation des types de paysages naturels et d‘autres régions importantes sur le plan écologique. On propose d‘établir quatre types de zones de conservation : 1) des zones principales, à gérer surtout en fonction des processus écologiques; 2) des zones de connectivité entre les zones principales; 3) des zones aquatiques ou marines autour des îles et des caps, baies, lacs et rivières; 4) des zones d‘utilisations compatibles servant de zones tampons et utilisables par les humains. En ce qui concerne la conservation des mers sauvages, on propose cinq catégories de conservation : 1) des unités de gestion marines; 2) des zones de protection marine (ZPM) choisies particulièrement en fonction des zones benthiques (plancher océanique); 3) des zones principales sans prélèvement dans des régions à caractéristiques, espèces ou assemblages d‘espèces uniques ou sensibles; 4) une zone de gestion spéciale pour la rétention larvaire; 5) une zone sans dragage pour protéger les coraux fragiles des grands fonds marins.