Coastal character and coastal barrier evolution in the Bras d'Or Lakes, Nova Scotia
DOI:
https://doi.org/10.15273/pnsis.v42i1.3596Abstract
Little coastal geological research has been conducted in the Bras d‘Or Lakes. This is the first reexamination of the coastline since the early 1900s. The 1234 km of coastline is extremely varied in relief and morphology. In terms of composition, 13.5% of the shores are rock, 1.6% are artificial or human-made, and the remainder is composed of unconsolidated sediment. It is estimated that 27% of the shores are along narrow channels and embayments which are sheltered from higher wave energy, but many are low lying which makes them more vulnerable to increased flooding as sea level rises. Many of the larger coastal barriers noted in the late 19 th century remain. Using the oldest and most recent air photos and aerial video, changes at selected coastal barriers are assessed and a conceptual model for coastal barrier evolution is presented. Five natural phases of evolution were identified: (1) initiation, (2) growth, (3) establishment, (4) breakdown and (5) stranding or collapse. An alternative
outcome for many barriers is artificial constraint (6), which is becoming more common as human activity increases in the Lakes. The criteria used in the model were applied to 80 of the largest coastal barriers to check its application as a guide for assessing shoreline stability. Thirty-nine percent of the barriers were identified in a building and established phase, and 44% in a breakdown to collapse phase. Field surveys are required to confirm the model and sample material for determining the age of coastal barriers and the duration of different phases of their evolution.
Très peu d‘études géologiques sur les lacs Bras d‘Or ont été effectuées jusqu‘à présent. Cette étude constitue le premier ré-examen du littoral depuis le début du 19e siècle. Les 1234 km de littoral présentent une variété très riche sur le plan du relief et de la morphologie. En effet, 13,5 % des rivages sont constitués de roche, 1,6 % sont d‘origine artificielle ou dus à l‘intervention humaine, et tous les autres sont composés de sédiments non consolidés. On estime que 27 % des rivages se trouvent en bordure de canaux étroits et d‘échancrures, ce qui les protège contre la forte énergie des vagues. Par contre, bon nombre d‘entre eux sont de basse altitude, ce qui les rend plus vulnérables aux inondations lorsque le niveau de la mer s‘élève. Plusieurs des grandes barrières littorales relevées
à la fin du 19e siècle sont toujours présentes. Grâce à des photos aériennes d‘hier et d‘aujourd‘hui et de vidéos aériennes, divers changements survenus à des barrières littorales sélectionnées ont pu être évalués et un modèle conceptuel d‘évolution des barrières littorales a été proposé. Cinq phases
naturelles d‘évolution ont été identifiées : (1) initiation, (2) croissance, (3) établissement, (4) dégradation, et (5) effondrement. Une autre issue possible est la contrainte artificielle (6), qui devient de plus en plus fréquente avec une augmentation de l‘activité humaine dans les lacs. Les critères utilisés dans le
modèle ont été appliqués à 80 des plus imposantes barrières littorales pour vérifier leur efficacité en tant que guide d‘évaluation de la stabilité du littoral. On a déterminé que trente-neuf pour cent des barrières se trouvaient dans une phase de construction et d‘établissement, et 44% dans une phase de dégradation ou d‘effondrement. Des études sur le terrain sont nécessaires pour confirmer le modèle et prélever des échantillons afin de déterminer l‘âge des barrières littorales et la durée des différentes phases de leur évolution.