MARINE GEOLOGY IN ATLANTIC CANADA - A GOVERNMENT PERSPECTIVE
DOI:
https://doi.org/10.15273/pnsis.v43i2.3638Abstract
The two priorities for government marine geoscience over the next decades are: (1) seabed mapping for ocean management, including safe and sustainable use of natural resources; and (2) societal responses in the coastal zone to natural hazards, global climate change and anthropogenic pressures including environmental degradation. Meeting these priorities will require scientific study of the history of past glaciations; erosion, transport and flocculation processes of sea-floor sediments, particularly of muds; and sediment transport and deposition and their interaction with environmental quality in estuarine systems, including the role of ice and storms. Numerical models are required to predict the consequences of natural rise in sea level and human interference in coastal systems and for predictive decision making in ocean management. Three
recent revolutionary developments in technology will influence how science is done: these are the development of Global Positioning Systems (GPS), of multibeam sonar, and of digital data collection, storage and dissemination. However, other capital acquisitions and technological developments are necessary. These include new ships, expanded multibeam capability, and underwater autonomous vehicles. New photographic/video systems will provide resolution higher than that of multibeam bathymetry. In the coastal zone, remote sensing tools such as Light Detection And Ranging (Lidar) and kinematic
GPS will accelerate monitoring of coastal change. Cabled seabed observatories will provide time series and real-time information on extreme events. Research boreholes are essential to understand geological framework.
Les deux priorités du programme gouvernemental de géologie marine au cours des 20 prochaines années sont les suivantes : (1) cartographie des fonds marins pour la gestion des océans, et notamment l‘utilisation sécuritaire et durable des ressources naturelles; et (2) les réponses sociétales, dans la zone côtière, aux risques naturels, aux changements climatiques planétaires et aux pressions anthropogéniques, notamment la dégradation de l‘environnement. Pour réaliser ces priorités, il faudra procéder à des études scientifiques sur l‘histoire des glaciations passées; l‘érosion, le transport et la floculation des sédiments des fonds marins, en particulier des boues; le transport et le dépôt des sédiments ainsi que leurs relations avec la qualité environnementale dans les systèmes estuariens, notamment le rôle de la glace et des tempêtes. Des modèles
numériques sont nécessaires pour prévoir les conséquences de l‘élévation naturelle des niveaux marins et des interférences humaines dans les systèmes côtiers, de même que pour prendre des décisions prévisionnelles en gestion marine. Trois progrès révolutionnaires récents de la technologie vont avoir une influence sur les modes d‘exécution des activités scientifiques : le développement du GPS, le développement du sonar multifaisceau ainsi que la collecte, le stockage et la diffusion des données numériques. Cependant, il faudra d‘autres équipements et innovations technologiques, comme de nouveaux navires, d‘autres dispositifs de sondage multifaisceau ainsi que des véhicules sous-marins autonomes. De nouveaux systèmes photographiques et vidéo offriront une résolution supérieure à celle de la bathymétrie multifaisceau. Dans
la zone côtière, certains outils de télédétection (comme le Lidar) et le GPS en mode cinématique vont accélérer l‘observation des variations côtières. Des observatoires de fonds marins câblés fourniront des séries chronologiques et des données en temps réel sur les événements extrêmes. Des sondages de prospection seront essentiels à la compréhension du cadre géologique.